C'est la terminologie employée pour évoquer les ressources naturelles que constituent les diverses espères vivantes, animales ou végétales. Pour la CDB – Convention sur la Diversité Biologique adoptée en 1992 lors du Sommet de Rio – il s'agit d'un "matériel d'origine végétale, animale, microbienne ou autre, contenant des unités fonctionnelles de l'hérédité". Ce matériel génétique à une valeur effective ou potentielle.
Les enjeux liés à leur exploitation, à leur utilisation ainsi qu'au brevetage des médicaments ou aliments produits à base de ses ressources génétiques sont cruciaux pour la protection de la biodiversité et intégrer aux négociations internationales sur la Biodiversité organisées au sein de la CDB.
En 1992, lors du Sommet de la Terre, l'ONU a reconnu les ressources génétiques comme un bien commun et dont la préservation est nécessaire pour un développement durable de l'activité humaine. La CDB a trois objectifs principaux : la conservation de la biodiversité, l'utilisation durable des ressources génétiques et la partage équitable des bénéfices résultant de l'exploitation de ces ressources génétiques. La CDB est un document clé concernant le développement durable.
Dans les années 90, les ressources génétiques sont devenues des composants stratégiques pour les industriels lorsqu'ils se sont lancés dans le développement des biotechnologies. Les industries qui consomment le plus de ressources génétiques sont : l'industrie pharmaceutique, biotechnologique, cosmétique et agro-alimentaire.
En France, c'est le Bureau des Ressources Génétiques (BRG) et l'Agence Nationale de la Recherche (ANR) qui gèrent la question des ressources énergétiques en menant des études sur les liens entre sauvegarde des ressources génétiques et agriculture durable.