Les « Paradise Papers » désignent une enquête menée par le Consortium international des journalistes d’investigation (ICIJ) et ses partenaires. Portant sur 1,5 million de documents, cette enquête a permis de lever le voile sur les pratiques d’évasion fiscales. Ils mettent en lumières certaines personnalités et entreprises multinationales ayant eu recours à des mécanismes fiscaux complexes afin de payer le moins d’impôts possible. Ces pratiques d’optimisation fiscale sont dites agressives car elles concernent des montages financiers et juridiques destinés uniquement à des fins fiscales – mais qui restent, jusqu’à présent du moins, légales.
Le ICIJ a reçu 6,8 millions de documents internes provenant du cabinet international d’avocats Appleby, 556 000 du cabinet Asiaciti Trust et 6,2 millions venant de différentes sociétés situées dans des paradis fiscaux.
Ces documents ont permis d’ouvrir plusieurs enquêtes judiciaires et fiscales à travers le monde. Certains grands noms tels que Elizabeth II, Wilbur Ross (secrétaire au commerce de Donald Trump) ou encore Stephan Bronfman (Proche de du premier ministre canadien Justin trudeau) y apparaissent.