Talanoa est un mot traditionnel fidjien. Tala correspond à raconter et Noa à librement. Lors de la conclusion de la 23ème conférence sur le climat qui s’est tenue à Bonn, le 17 novembre 2017, le Premier ministre fidjien Frank Bainimarama a annoncé qu’un « dialogue Talanoa » commencera entre les différentes parties d’ici janvier 2018.
Le dialogue de Talanoa est une forme de dialogue interactif. « La formule présente l’avantage d’amener les participants à assouplir leurs positions et à revisiter leurs idées en les confrontant à celles des autres. Ce style de dialogue privilégie l’échange et la participation, la découverte de points communs et la communication spirituelle autour d’un sens partagé », rapportent les Nations unies.
Les engagements actuels de l’accord de Paris ne sont pas suffisants pour limiter la hausse globale de la température à moins de 2C°. C’est pour cette raison que lors de la COP23, le dialogue de Talanoa a été initié. Il permettra de réaliser un premier bilan mondial des efforts collectifs d’atténuation des émissions lors de la COP24. Le dialogue de Talanoa est l’occasion pour 195 États membres des Nations unies de se retrouver pour établir d’ici fin 2018 un bilan global de leurs émissions de gaz à effet de serre.