Singapour dévoile une taxonomie de transition qui distingue entre activités vertes, orange ou rouges

Feu vert pour la taxonomie singapourienne. Elle se concentre dans un premier temps sur l'atténuation du changement climatique et fournit des critères pour huit secteurs représentant 90% des émissions de gaz à effet de serre de l’Asie (énergie, immobilier, transports, agriculture et foresterie/utilisation des terres, industrie, numérique, déchets et économie circulaire, et captage et séquestration du carbone). Quatre autres objectifs environnementaux doivent être couverts ultérieurement, qui sont les mêmes que dans la taxonomie européenne à l’exception de l’objectif portant sur les ressources en eau, non prévu.

Cette taxonomie s’en tiendra initialement à un usage volontaire. L’Autorité monétaire de Singapour (MAS) la destine à une utilisation principale par des gérants d’actifs basés dans le pays, ainsi que par des détenteurs d’actifs, des assureurs ou des banques. D’autres types d’utilisateurs "secondaires" sont envisagés, comme les entreprises non-financières, les régulateurs financiers ou décideurs politiques. Au-delà de Singapour, cette taxonomie pourrait aussi servir à encadrer les financements destinés aux entreprises basées dans l’un des États membres de l'ASEAN (Indonésie, Malaisie, Philippines, Thaïlande, Brunei, Laos, Myanmar, Cambodge et Vietnam). La MAS précise que la nature mondiale de l’économie singapourienne l’a amenée à formuler la majorité des critères sans spécifi