La Chine se rouvre aux étrangers, mais elle pourrait en partie se refermer bientôt aux investisseurs. Les agences de notation ESG sortent de la réserve qui les amenait à ne pas se prononcer sur des questions trop "politiques", comme les violations des droits humains à l’égard des Ouïghours, ou encore la censure. L’examen approfondi de ces controverses éclabousse les fleurons de la tech et des énergies propres de l’empire du Milieu, résultant en des restrictions d’investissement importantes, notamment pour les fonds indiciels.
Les violations des droits humains à l’égard des Ouïghours dans la région du Xinjiang ont été documentées par des ONG, des médias et des chercheurs ces dernières années. De grandes entreprises internationales se sont trouvées impliquées dans cette controverse car elles détenaient des usines au Xinjiang, comme celle du groupe Volkswagen à Urumchi (chef-lieu de la province). Ou encore parce qu’elles s’appuient sur un réseau de fournisseurs de cette région riche en ressources stratégiques, par exemple le coton ou le polysilicium, utilisé dans la fabrication de panneaux solaires.
Menace d’exclusion des indicesDe nouvelles sources, comme l’ONG Hong Kong Watch, émettent même des soupçons de travail forcé au sein d’entreprises dont les liens avec le Xinjiang sont ténus, mais qui auraient bénéficié de main d’œuvre ouïghoure via des programmes de transfert de travaille