Les catastrophes naturelles ? Il y a pire, selon Mario Greco, le directeur général de Zurich Insurance. Dans une interview donnée au Financial Times, il explique sans détour que "ce qui va devenir inassurable, ce sera le cyber". Le vol de données et les demandes de cyber-rançons ne sont que la partie émergée de l’iceberg, une partie certes importante mais qui est loin de représenter la majorité du risque systémique posé par les attaques informatiques.
Le sujet soulevé par l’assureur a rapidement fait réagir les réseaux sociaux. Sur LinkedIn, Antonin Hily, le chief operating officer de Sesame It, l’éditeur de logiciel spécialisé dans la cybersécurité, s’avoue passionné par ce sujet "qui est évidemment très polémique". Il décrypte les propos de Mario Greco en expliquant que "c’est le caractère systémique des cyber-attaques qui est mis en avant… et donc leurs coûts de plus en plus élevés, qui poussent les assureurs à être de plus en plus réticents dans la couverture des cyber-risques, surtout pour absorber les pertes financières qui en découlent".
Côté catastrophes naturelles, les pertes engendrées par les événements climatiques au niveau mondial se sont élevées à 270 milliards de dollars en 2022, selon Munich Re, dont 120 milliards ont été couverts par les assurances. Le coût de la cybercriminalité pour les entreprises s’élèverait de son côté à 6 000 milliards de d