Bien, mais peut mieux faire. C’est le constat dressé par l’AMF sur les rapports Taxonomie de sept établissements financiers français. Pour la première année, ils devaient publier leur taux d’alignement aux activités vertes. Le régulateur énumère plusieurs zones d’amélioration possibles, mais reconnaît la difficulté de l’exercice face au manque de données et aux difficultés méthodologiques encore nombreuses.
Quatre banques et trois compagnies d’assurance et réassurance ont été mises sur le grill du gendarme des marchés. L’Autorité des marchés financiers (AMF) a décortiqué les rapports Taxonomie publiés cette année de BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole et BPCE, côté banques ; et de Scor, Axa et Coface, côté assurance. Pour la première fois, ces sociétés devaient communiquer sur l’alignement de leurs activités et expositions à deux des objectifs de la Taxonomie, ceux relevant du climat (atténuation et adaptation). La conclusion du régulateur financier sur ces premiers rapports est pour le moins mitigée, même si la faute ne revient pas nécessairement aux acteurs financiers.
L’AMF reconnaît en effet la difficulté de l’exercice et estime que le règlement s’avère complexe à mettre en œuvre. "Cette complexité tient à la fois au niveau très granulaire de la donnée que les sociétés financières doivent collecter et à sa fiabilité, mais aussi aux besoins de clarification du texte lui-même qui demeurent importants malgré les nombreuses précisions méthodologiques apportées par la Commission européenne dans ses foires aux questions (FAQ) publiées au cours des derniers mois", écrivent les auteurs du rapport.
Des rapports pour initiés
Les banques et assurances ont globalement rempli toutes leurs obligations, même si certains indicateurs manquent sans que d’explications ne soient données. L’AMF leur reproche n