Le groupe britannique est différent. Le TEG devait mettre au point des critères techniques pour la taxonomie, ce ne sera pas notre rôle dans le GTAG, ce sera au gouvernement de décider de ces critères. Mais nous prenons les travaux faits par la Commission européenne comme point de départ. Nous allons réaliser un travail détaillé sur ce sur quoi l’Europe s’est mise d’accord afin de voir comment cela s’articule avec les ambitions climatiques très élevées du Royaume-Uni. Au GTAG, nous allons travailler notamment sur la question de l’utilisation de la taxonomie et voir comment elle s’inscrit dans les agendas internationaux, plusieurs autres pays élaborant leur taxonomie.
Ce que nous voulons, c’est vraiment de nous baser sur des données scientifiques et avoir une véritable rigueur dans l’élaboration de la taxonomie. Et nous bénéficions pour cela d’un soutien politique fort. Nous avons déjà tenu notre première réunion fin juin, nous nous rencontrerons probablement encore courant juillet, puis nous aurons sans doute un rythme trimestriel. Nous voulons publier régulièrement les minutes de nos réunions pour être transparents sur nos travaux.
Comment voulez-vous vous différencier de la taxonomie européenne ?Si on regarde la taxonomie européenne, on voit