Publié le 5 juin 2023
Japon, Chine, Inde, Singapour… les réglementations sur la finance durable se multiplient en Asie. Mais les acteurs du marché sont encore loin de mettre en place de réelles politiques d’investissement responsable, selon un rapport de l’antenne du WWF à Singapour.

La vague ESG qui a déferlé sur le secteur financier tarde à prendre pied en Asie, constate l’antenne singapourienne de l’ONG WWF dans son dernier rapport. Le développement rapide des politiques d’investissement responsable n’a qu’un impact limité sur la gestion des portefeuilles et la mise en place de reporting adéquat est encore loin des standards internationaux, sans compter la quasi-absence de prise en compte des risques liés à la biodiversité. Les sondages auprès des investisseurs révèlent pourtant des attentes importantes, et plusieurs grands centres financiers déploient des réglementations exigeantes.


Le panel choisi par WWF compare les pratiques d’une vingtaine de sociétés de gestion européennes actives en Asie à celles de leurs pairs basés dans quatre des plus gros marchés de la région (Chine, Singapour, Japon et Inde). Tous sont signataires des Principes pour l’investissement responsable (PRI) et certains d’entre eux font partie de coalitions internationales comme Climate Action 100+. 

Le Japon et les autres

L’écart est particulièrement frappant sur le reporting : un tiers seulement des asset managers asiatiques publient un rapport sur leurs pratiques d’investissement responsable (contre tous les européens). Même chose sur la prise en compte des risques biodiversité, limitée en Europe au-delà des grands engagements, mais carrément inexistante sur le plan opérationnel en Asie. WWF n

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