La directive sur le reporting de durabilité des entreprises entre en vigueur le 5 janvier. La Corporate sustainability reporting directive (CSRD) avait été publiée au Journal officiel de l’Union européenne mi-décembre, après avoir été approuvée par une large majorité au Parlement européen. S’ouvre donc désormais la période pendant laquelle les États membres vont devoir la transposer dans les droits nationaux. Et le temps presse, puisque les grandes entreprises cotées déjà soumises à la directive précédente (Non financial reporting directive, NFRD) devront s’y plier dès 2024. Le calendrier d’application s’étale ensuite jusqu’en 2028 pour les autres entreprises. Toutes doivent cependant se pencher dès maintenant sur l’application de la directive, tant celle-ci révolutionne la manière d’aborder le reporting ESG.
"L’un des principaux changements, c’est la finalité du reporting, explique Julien Rivals, associé Sustainability chez Deloitte. On passe d’une déclaration à une démonstration, avec un reporting ayant pour but de mesurer les impacts de l’entreprise sur l’environnement, d’expliquer son alignement avec des textes comme l’Accord de Paris, et de documenter sa trajectoire de transformation". Ce changement vise à permettre aux entreprises de passer à l’action sur tous les enjeux ESG, et notamment sur le climat.
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