Publié le 13 décembre 2019
Directeur financier d'EDF, Xavier Girre suit de très près les avancées de la taxonomie européenne sur les investissements verts en cours de négociation. Soutenu par le gouvernement français, l'électricien considère évident que le nucléaire soit pleinement présent au rang des actifs favorable au climat planétaire.

Quelles sont les attentes d’EDF au sujet de la taxonomie européenne sur les investissements verts ? 

La taxonomie est un enjeu clé pour canaliser les investissements vers des technologies et des projets indispensables à l’atteinte des objectifs climatiques européens et de la neutralité carbone. L’État français est très engagé dans la discussion européenne pour que la taxonomie soit centrée sur un objectif de réduction de CO2 sans parti pris technologique. Nous partageons cette position. Nous considérons que le nucléaire a sa place dans la taxonomie, car il est l’une des réponses à la réduction des émissions de CO2. Il est indispensable pour atteindre l’objectif de 2°C, voire de 1,5°C.


Si le nucléaire est hors de la taxonomie, son financement est-il en danger ?

La taxonomie est un enjeu de long terme. De plus en plus d’investisseurs vont allouer leurs capitaux selon leurs impacts sur le climat et en fonction d’autres enjeux de responsabilité sociétale. Aujourd’hui, nous finançons la poursuite de l’exploitation du parc nucléaire existant au-delà de 40 ans à travers le programme dit "grand carénage" reposant sur la capacité de financement globale du groupe. Au même moment, nous travaillons sur le design d’un EPR optimisé, appelé EPR 2, qui s’inscrit dans la perspective d’un mix énergétique constitué à 50 % du nucléai

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