Reporting sur la nature : la TNFD publie ses recommandations finales compatibles avec les standards existants

Cela s’est passé au New York Stock Exchange. La TNFD a dévoilé ses recommandations finales pour le reporting des entreprises et des institutions financières sur leurs liens avec la nature. "Nous avons mis la nature au cœur des marchés financiers", s’amuse David Craig, le coprésident de la TNFD en faisant allusion à la soirée au NYSE. Le reporting sur lequel plus de 40 experts internationaux travaillent depuis deux ans, est calqué sur celui de la TCFD, son alter ego relatif au climat.

 

Il s’agit d’ailleurs de l’une des principales caractéristiques de ce nouveau cadre de reporting, qui ne vient pas simplement s’empiler sur tous ceux existants déjà. "Notre première décision a été de ne pas partir d’une page blanche, mais plutôt de prendre tous les cadres existants et de relier les pièces du puzzle", résume Tony Goldner, le directeur exécutif de la TNFD. Outre la TCFD, le reporting TNFD permet de se conformer au cadre mondial de la biodiversité issu de l’Accord de Kunming-Montréal. Il est également compatible avec les travaux de l’International sustainability standards board (ISSB), notamment pour les normes de reporting générales dites IFRS S1. Ainsi qu’avec les standards européens développés dans le cadre de la directive CSRD.
Double ou simple matérialité au choix
Les groupes de travail ont ainsi planché sur la divergence principale entre ces deux types de normes, à savoir la logique de double matérialité ou d