Rémunération des PDG sur des objectifs climatiques, une pratique encore largement inefficace
Publié le 29 avril 2024
En pleine saison des AG, le sujet de l'indexation de la rémunération du PDG à des objectifs climatiques quantifiés et alignés sur l'objectif 1,5°C devient de plus en plus prégnant. Si la pratique progresse, elle reste encore trop marginale ou mal appliquée pour produire de réels effets. C'est ce que révèle la 2e édition du rapport Pay for climate performance, publiée le 23 avril dernier par l’organisation As You Sow, qui en fait l’un de ses chevaux de bataille.
Elle a passé au crible les 100 plus grandes capitalisations boursières américaines, pesant 28 000 milliards de dollars. Le premier enseignement est que plus d'un tiers des entreprises analysées n'ont tout simplement pas de d'incitation climatique liée à la rémunération de leur PDG. Et parmi celles qui en ont, seules 30%, soit 20 entreprises, disposent d'une incitation climatique mesurable, condition indispensable pour garantir son efficacité.
Aucune entreprise n'obtient de A
Résultat : plus de 90% des entreprises ont reçu une note globale de D-, une note équivalente à celle de la 1ère édition du panorama publiée en 2022. Aucune n’a reçu la note globale A, qui nécessite de lier la rémunération du PDG à un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre aligné sur 1,5°C, couvrant les scopes 1, 2 et 3. En outre, l'incitation doit être instaurée dans le cadre du plan d’intéressement à long terme (LTIP), qui constitue la part substantielle de la rémunérat
Elle a passé au crible les 100 plus grandes capitalisations boursières américaines, pesant 28 000 milliards de dollars. Le premier enseignement est que plus d'un tiers des entreprises analysées n'ont tout simplement pas de d'incitation climatique liée à la rémunération de leur PDG. Et parmi celles qui en ont, seules 30%, soit 20 entreprises, disposent d'une incitation climatique mesurable, condition indispensable pour garantir son efficacité.
Aucune entreprise n'obtient de A
Résultat : plus de 90% des entreprises ont reçu une note globale de D-, une note équivalente à celle de la 1ère édition du panorama publiée en 2022. Aucune n’a reçu la note globale A, qui nécessite de lier la rémunération du PDG à un objectif de réduction des émissions de gaz à effet de serre aligné sur 1,5°C, couvrant les scopes 1, 2 et 3. En outre, l'incitation doit être instaurée dans le cadre du plan d’intéressement à long terme (LTIP), qui constitue la part substantielle de la rémunérat
