La coalition Nature Action 100 rassemble désormais 230 investisseurs qui demandent à 100 grandes entreprises des engagements pour réduire leur impact sur la biodiversité. Le dialogue actionnarial est renforcé avec la compagnie d’industrie forestière Stora Enso qui a fortement endommagé l’écosystème d’une rivière finlandaise cet été.
Le 15 août dernier, un engin forestier de la compagnie finlandaise Stora Enso traversait la rivière Hukkajoki à Kainuu en Finlande, provoquant des dommages environnementaux et la disparition d’une importante population de moules perlières d’eau douce, espèce menacée et protégée. La compagnie a rapidement reconnu ses torts et a fait une série d’annonces sur le renforcement de sa stratégie en matière de protection de la biodiversité.
La médiatisation de cet évènement a attiré l’attention sur la jeune coalition d’investisseurs Nature Action 100 (NA 100), lancée en 2022 à la COP15 biodiversité pour inviter 100 grandes entreprises parmi lesquelles Carrefour, Danone, L’Oréal ou Amazon, à réduire leur impact sur la nature et leur forte dépendance aux ressources naturelles. Elle s’est constituée sur le modèle de Climate Action 100+, coalition plus connue qui engage le dialogue avec 170 multinationales parmi les plus grandes émettrices de gaz à effet de serre.
Les membres de NA100 n’ont initié leurs dialogues avec les entreprises ciblées, par équipe ou individuellement, que depuis 2024. L’équipe qui engage Stora Enso, constituée de la Française Banque Hottinguer et d’institutions scandinaves (le fonds de pension de l’église de Finlande, KLP Asset Management et les gérants d’actifs Storebrand AM et Swedbank Robur) va ainsi renforcer ce dialogue entamé début 2024. "Nous apprécions que Stora Enso ait été transparent à