Publié le 23 juillet 2025

La saison des AG touche à sa fin. Et les sociétés de gestion ont encore des efforts à faire pour améliorer leurs stratégies d’engagement actionnarial. L’AMF a analysé leurs pratiques pour donner les bons et les mauvais points.

L’Autorité des marchés financiers (AMF) profite de la fin de la saison des AG pour distribuer les bons et les mauvais points aux sociétés de gestion sur leurs pratiques d’engagement. Le gendarme des marchés a effectué une enquête "Spot" sur cinq gérants, détenant entre 1 et 50 milliards d’euros d’actifs sous gestion, pour analyser leurs relations avec les entreprises de leurs portefeuilles. Il s’agit en effet de l’un des piliers de la finance durable, qui suppose un dialogue avec les émetteurs afin de comprendre leurs pratiques environnementales, sociales et de gouvernance, ainsi que l’exercice effectif des droits de vote en assemblée générale.

Et ces pratiques sont très encadrées par la réglementation. De la directive européenne sur le droit des actionnaires de 2017, qui impose aux investisseurs de mettre en place une politique d’engagement formalisée et transparente, en passant par la réglementation SFDR sur le reporting des acteurs financiers et le code monétaire et financier, l’AMF recense près d’une dizaine de textes applicables. L’analyse montre pourtant encore de nombreux manquements de la part des sociétés de gestion, qui peinent à se montrer totalement rigoureuses sur tous les aspects de la règlementation.
Mettre en place des moyens à la hauteur
Deux thèmes semblent plutôt bien suivis par les sociétés de gestion, à savoir la mise en place de moyens dédiés au dialogue actionnarial, ainsi que l’élaboration
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