15% du PIB perdu en 2050 à cause du changement climatique, selon le réseau mondial des banques centrales

Les risques physiques pesant sur l'économie à cause du changement climatique pourraient être nettement plus élevés qu'anticipé, selon le NGFS, réseau des banques centrales mondiales pour le verdissement du système financier. Dans un récent rapport, l'organisme a en effet réévalué ses scénarios de prospective pour l'économie mondiale face aux effets du changement climatique. Les résultats montrent que près de 15 à 20% du PIB mondial pourraient être perdus à cause des risques physiques liés au changement climatique, si les trajectoires climatiques actuelles se poursuivent. Des chiffres environ trois fois plus élevés que lors de la précédente évaluation.

Pour parvenir à ces résultats, le NGFS s'est appuyé sur les dernières modélisations et connaissances scientifiques disponibles, afin de mieux prendre en compte notamment la diversité des risques physiques liés au changement climatique. Le modèle intègre ainsi de façon plus approfondie les risques chroniques, en plus des risques liés aux événements climatiques extrêmes. "Ce dernier rapport offre une vision plus holistique des risques économiques liés au climat", estime Sarah Daymier, consultante sur les questions climatiques auprès des institutions financières pour Square Management.
Progrès méthodologiques dans l'évaluation des conséquences économiques du changement climatique
"Cette mise à jour s'appuie sur les dernières données économiques et climatiques ainsi que sur