Le modèle économique de l’industrie à bout de souffle
Le modèle économique du secteur textile est le suivant. Les multinationales possèdent les marques et se concentrent sur le marketing et la Recherche & Développement (R&D). Elles délocalisent leur production dans des pays émergents à faible coûts de main-d’œuvre. Vous trouverez dans cette étude des explications sur les déficiences de ce modèle qui cumule les controverses humaines – comme l’effondrement du Rana Plaza qui a fait plus de 1 000 morts en 2013 – et l’invisibilisation de la chaîne de sous-traitance.
Des risques multiples pour les entreprises et les investisseurs
Les risques pour les entreprises et investisseurs sont bien identifiés. Ils peuvent être d’ordre juridique, à cause du nombre de nouvelles réglementations mises en place par les Etats, d’ordre opérationnels ,en délocalisant les entreprises se mettent face à des problématiques de rupture de la chaîne en tant de crise (Covid-19) et d’ordre réputationnel avec la puissance des ONG et de la société civile appelant au boycott des entreprises controversées (Nike et les Ouïghours). Novethic vous propose un zoom sur ces différents enjeux cruciaux pour l’industrie textile. En effet, ces derniers peuvent avoir de lourdes répercussions financières pour les entreprises du secteur.
Facteurs de résilience : comment les investisseurs peuvent-ils les développer ?
Les investisseurs, par l’analyse ESG et l’engagement actionnarial, ont les moyens de faire pression sur les entreprises pour faire évoluer les pratiques. Sur le long terme, une entreprise analysant le respect des normes sociales tout au long de la chaîne d’approvisionnement peut se prévaloir de risques et saisir des opportunités. Tour d’horizon des différents standards, indicateurs et initiatives permettant une meilleure traçabilité des produits et un reporting plus transparent de la part des entreprises.