À Cugnaux, en Haute-Garonne, la solidarité est de mise. Face à la deuxième vague de la pandémie de Covid-19, la ville a décidé de créer la
Réserve citoyenne cugnalaise,
"composée de Cugnalaises et de Cugnalais prêts à donner un peu de leur temps pour les autres", explique la mairie sur son site. L’idée, qui était déjà dans les cartons comme le mentionnent nos confrères de 20 minutes, a reçu un coup d’accélération avec le reconfinement.
Le but est de porter assistance aux personnes qui en ont le plus besoin, celles et ceux particulièrement frappés par le Covid-19 que ce soit sanitairement ou économiquement. "Au-delà de l’intervention de la collectivité, la solidarité de tous devient indispensable pour protéger les plus fragiles d’entre nous et conserver les liens sociaux", écrit la ville. Les habitants intéressés peuvent ainsi envoyer un mail à la mairie : je-veux-participer@mairie-cugnaux.fr
Un écho à la plateforme gouvernementale
Cugnaux n’est pas la seule ville à s’engager dans cette démarche. La ville de Rueil Malmaison en région parisienne a également créé
sa réserve citoyenne ainsi qu’un numéro vert pour les plus démunis. Cette initiative fait écho à une autre, créée par le gouvernement en avril dernier, lors de la première vague de la pandémie.
La plateforme "Je veux aider – réserve civique Covid-19" permet de mettre les volontaires en relation avec les structures qui viennent en aide aux plus précaires (associations, collectivités, opérateurs publics) et qui ont besoin de renforts. Aide alimentaire d’urgence, garde exceptionnelle d’enfants, lien avec les personnes fragiles isolées, solidarité de proximité en faisant les courses d’un voisin par exemple, soutien scolaire… Les missions sont nombreuses. La plateforme compte à ce jour plus de 325 000 réservistes et a mis en relations près de 130 000 personnes et structures.
Marina Fabre, @fabre_marina