"Les gardiennes de la planète", une plongée poétique dans l’univers des baleines

Hypnotique, poétique, spectaculaire… Le dernier film du réalisateur Jean-Albert Lièvre, "Les gardiennes de la planète" est une ode aux baleines et à leur fragilité dans un monde bouleversé par l’humain et ses activités. Porté par la voix de l’acteur Jean Dujardin, le film nous emmène aux quatre coins du monde à la rencontre de ces mammifères, présents sur la planète depuis plus de 50 millions d’années. Prenez le temps de contempler leur ballet et d’écouter leurs chants résonnant dans les profondeurs de l’océan. Ce documentaire a également le pouvoir de transmettre un puissant message écologique. Vous apprendrez que les protéger, c’est aussi nous protéger. Car les baleines jouent un rôle essentiel dans la préservation de la planète, puisqu’elles sont capables de stocker jusqu’à 33 tonnes de dioxyde de carbone. 

"Le Chêne", un documentaire sensible sur un hôte extraordinaire 

Si vous étiez passé à côté de ce magnifique film, sorti en salles l’année dernière, c’est le moment de vous plonger dans l’histoire d’un chêne vieux de 210 ans, hôte d’un royaume extraordinaire où cohabitent un écureuil, des fourmis, des mulots, des balanins et autre chouette hulotte. Un formidable documentaire poétique, une ode à la nature et à cet arbre majestueux enrichi d’une bande son plus vraie que nature entre le bruissement des feuilles et les cris des animaux. Un conte rythmé par les saisons signé de Michel Seydoux et Laurent Charbonnier, reconnu pour ses films animaliers ("Le Peuple migrateur" ou "Les Animaux amoureux", nominé aux Césars). 

"Okja", une fable satirique sur la prédominance des intérêts financiers sur la nature

Okja est un cochon, un super-cochon même. Cette créature génétiquement modifiée vit dans les montagnes de Corée du Sud avec Mija, une jeune fille qui s’occupe d’elle avec tendresse. Cette belle amitié prend cependant un tournant tragique alors que la multinationale à l’origine de la création de l’animal, le capture pour le ramener à New York. Son ambition : révolutionner grâce à Okja l’industrie du bétail. Mais c’est sans compter sur la détermination de Mija, qui part à l’aventure pour sauver son ami. Mêlant action, caricature et émotion, Bong Joon-ho ("Parasite", "Snowpiercer") signe une étonnante fable satirique au casting quatre étoiles (Tilda Swinton, Jake Gyllenhaal, Steven Yeun, Lily Collins), qui réussit à parler à tous. 

"Les têtes givrées", un feel good movie sur la fonte des glaciers

Comment redonner envie à des élèves de Segpa, qui sont sans cesse moqués par leurs autres camarades et qui peinent à entrevoir un avenir positif ? Alors que leur collège est situé au pied du Mont-Blanc, leur professeur, interprété par Clovis Cornillac, a l’idée de les emmener dans les entrailles d’un glacier, voué à disparaître en raison du changement climatique. Les adolescents se découvrent alors une énergie incroyable pour tenter de sauver coûte que coûte ce glacier. Leur projet : le recouvrir de bâches pour qu’il fonde moins vite. Mais il va falloir largement convaincre autour d’eux, et pour cela, se plonger sans relâche dans ce sujet complexe qui deviendra leur obsession. Un film rafraîchissant, plein d’humour et touchant. 

"Avatar : La voie de l'eau", un blockbuster pour réenchanter notre vision de la nature

Le premier opus dévoilait la nature luxuriante de la planète Pandora et le combat des Na'vi, créatures bleues humanoïdes, face à l'exploitation minière de "ceux qui viennent du ciel", les terriens. Le volet 2 poursuit son ode à la biodiversité en compagnie du peuple de la Mer, librement inspirés des maoris, en Océanie. Danse avec des lucioles marines, amitié avec les Tulkun, géants similaires à des baleines, apprentissage de la pêche et de ses dangers... C'est, en 3h10, un rêve éveillé sur les richesses de la nature. Plusieurs représentants de peuples autochtones ont accusé le film d'appropriation culturelle et de racisme. Ces limites doivent nous inviter à étudier l'histoire et la culture des peuples autochtones qui vivent sur 25% de la surface terrestre, abritant 80% de la biodiversité.

La rédaction