La rémunération des dirigeants atteint encore des sommets cette année

Pas besoin de faire la grève pour obtenir une augmentation quand on est le patron d’un grand groupe. Les dirigeants des entreprises cotées en Amérique du Nord et dans certains pays d’Europe ont obtenu de belles progressions de salaire lors des assemblées générales 2025. En France, Jean-Laurent Bonnafé, directeur général de BNP Paribas, a obtenu une augmentation de 25% de son fixe, à 2,3 millions d’euros lors de l’AG du mois de mai. Nicolas Hieronimus, le directeur général de L’Oréal, a bénéficié de 15% d’augmentation, tandis que son homologue chez Sanofi, Paul Hudson, a vu son salaire fixe augmenter de 14,3%.

Les salaires fixes ne représentent en général qu’une partie de leur rémunération totale, composée également d’une part variable et d’une part rémunérée en actions. Mais ces deux dernières sont en général calculées en fonction du fixe. Lorsque celui-ci augmente, tout augmente. La fintech Scalens, spécialisée dans la relation entre sociétés cotées et investisseurs, ne constate cependant au global qu’une très légère progression de 2,8% des rémunérations des dirigeants du CAC 40 en 2025. Elles passent en moyenne de 7 millions d’euros perçus en réel en 2024, à 7,2 millions d’euros possibles si les dirigeants atteignent leurs objectifs et obtiennent leurs bonus en 2025.
Beaucoup d’arrivées et de départs dans les grands groupes français
"Cela reste donc assez stable au global, mais il y a eu beaucoup d