La conférence des Nations Unies sur l'océan (Unoc) devrait constater le manque de financement pour préserver les aires marines et la biodiversité qui s'y trouve. Les acteurs financiers cherchent pourtant de plus en plus à se positionner sur la protection des océans, qui abritent 90% de la biosphère, dans le cadre de leur stratégie durable. La société de gestion Mirova vient ainsi de publier un position paper intitulé "L'heure bleue pour la finance responsable ?" dans lequel elle souligne la difficulté pour les acteurs financiers de se saisir de ce vaste sujet. Parmi les difficultés rencontrées, se trouvent notamment l'accès aux données, la standardisation des cadres de financement, etc. De son côté, le Crédit Agricole a annoncé juste avant l'ouverture de l'Unoc son engagement de ne pas financer les projets d'exploitation minière dans les fonds marins, une activité particulièrement néfastes pour la biodiversité. Mais plus généralement, c'est l'enjeu entier de la restauration et de la préservation de la biodiversité qui reste encore très en retard chez les investisseurs, comme chez les entreprises, par rapport au climat. "La biodiversité est une thématique d’investissement encore assez confidentielle", reconnaît Jean-François Coppenolle, directeur des investissements durables chez Abeille Assurances, membre de l’initiative de place Fonds objectif biodiversité lancée en 2024.
L’article 29 de la loi Energie climat oblige pourtant les i