Le 11 février, le vote sur le rapport annuel du Parlement sur la BCE, qui se tient tous les ans dans le cadre du contrôle démocratique de l’institution, a été le théâtre de vifs échanges. D'un côté, ceux qui estiment que la banque centrale se préoccupe trop du climat au détriment de sa mission initiale de maîtrise de l’inflation. Et de l'autre, ceux qui rappellent que que la politique climatique de la BCE lui permet justement de remplir cette mission.
Un retour vers la neutralité des marchés
Le rapport annuel a, au final, été approuvé par les parlementaires. Avec une majorité de 61% des voix, "le plus faible niveau de soutien de ce rapport depuis 2005", remarque dans une note Stanislas Jourdan, chercheur associé au Sustainable finance lab, un réseau d’universitaires néerlandais. La version finale dénote les nombreux compromis qui ont été effectués entre les différents groupes parlementaires pour atteindre un accord, tandis que les versions précédentes montrent la tentation du