La directive Solvency 2, entrée en application en 2016 et en cours de réexamen, impose en effet un cadre prudentiel au secteur de l’assurance, tout comme les normes de Bâle 3 doivent le faire pour la banque. Ce cadre prudentiel consiste notamment à imposer aux assureurs de conserver face à un actif présent dans leur bilan, une part de capital plus ou moins élevée en fonction du risque que représente cet actif. S’il vient à faire défaut, ce coussin de capital permet de sécuriser l’entreprise. Il contribue ainsi normalement
Publié le 15 novembre 2024
Le risque climatique pèse déjà sur les compagnies d’assurance. L’EIOPA, l’autorité européenne de surveillance du secteur de l’assurance, propose de le prendre en compte en renforçant les exigences en capital nécessaires pour assurer les activités liées aux énergies fossiles. Si la Commission européenne applique cette recommandation, il s’agira d’une première dans le monde des règles prudentielles qui régissent le système financier.
Charbon, pétrole et gaz pourraient devenir des persona non grata dans le portefeuille des assureurs. L’autorité européenne de surveillance du secteur de l’assurance, l’EIOPA (European insurance and occupational pensions authority), alerte en tout cas sur le risque que le secteur fait peser sur le bilan des compagnies d’assurance. A la demande de la Commission européenne, le régulateur a publié un rapport sur le risque posé par les activités fossiles sur le secteur de l’assurance et le traitement prudentiel qu’il faut y associer. Elle propose ainsi d’augmenter les exigences en capital pour les actions et obligations des entreprises liées aux énergies fossiles que les assureurs détiennent. L’argument de l’EIOPA est simple : les actifs liés aux énergies fossiles présentent un profil de risque plus élevé que le reste de l’économie, ils doivent donc faire l’objet d’un traitement prudentiel différent.
La directive Solvency 2, entrée en application en 2016 et en cours de réexamen, impose en effet un cadre prudentiel au secteur de l’assurance, tout comme les normes de Bâle 3 doivent le faire pour la banque. Ce cadre prudentiel consiste notamment à imposer aux assureurs de conserver face à un actif présent dans leur bilan, une part de capital plus ou moins élevée en fonction du risque que représente cet actif. S’il vient à faire défaut, ce coussin de capital permet de sécuriser l’entreprise. Il contribue ainsi normalement
La directive Solvency 2, entrée en application en 2016 et en cours de réexamen, impose en effet un cadre prudentiel au secteur de l’assurance, tout comme les normes de Bâle 3 doivent le faire pour la banque. Ce cadre prudentiel consiste notamment à imposer aux assureurs de conserver face à un actif présent dans leur bilan, une part de capital plus ou moins élevée en fonction du risque que représente cet actif. S’il vient à faire défaut, ce coussin de capital permet de sécuriser l’entreprise. Il contribue ainsi normalement
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