TISFD : Un nouveau cadre de reporting international s’attaque aux inégalités et aux risques sociaux

Il y avait la TCFD pour le climat, lancée en 2015. Plus récemment, en 2021, la TNFD pour la nature a vu le jour. C’est aujourd’hui au jour de la Taskforce on inequality and social-related disclosures (TISFD) d'émerger. L’initiative est née du travail d’une coalition d’une vingtaine d’entreprises, dont Schneider Electric, d’institutions financières, comme le fonds de pension californien CalPers, ainsi que d’ONG et d’organisations internationales (Oxfam, les PRI, l’Organisation internationale du travail, etc.). Elles ont été rejointes, au lancement de la TISFD, par une centaine d’entités, dont les sociétés de gestion françaises Amundi et Mirova.

Quatre co-présidents ont été désignés pour diriger la TISFD, choisis parmi des institutions internationales : Arunma Oteh, ancienne vice-présidente de la Banque mondiale, Peter Bakker, directeur du World business council for sustainable development (WBCSD), Sharan Burrow, ancienne secrétaire générale de l’International trade union confederation, et Gabriela Ramos, sous-directrice générale pour les sciences sociales et humaines à l’Unesco. "Les cadres de reporting actuels manquent d’une approche cohérente sur les problèmes sociaux, écrivent les quatre co-présidents de la coalition en préambule de la présentation de l’initiative. Les acteurs du marché ont besoin de soutien et d’un guide avec des métriques pour évaluer le risque et les impacts qu’ils engendrent sur les po