CSRD : les difficultés de la matérialité d’impact pointées par l’Efrag
Publié le 31 juillet 2024
La publication des premiers rapports de durabilité se rapproche pour les entreprises françaises et avec elle, les difficultés de la mise en œuvre de la CSRD (Corporate Sustainability Reporting Directive) se précisent. L'Efrag (Groupe consultatif européen sur l'information financière) vient ainsi de publier un rapport d'observation des pratiques mises en place par les entreprises dans le cadre de l'élaboration de leurs reportings CSRD.
Mené auprès d'une trentaine de grandes entreprises européennes déjà avancées sur les thématiques ESG (Environnementales, Sociales et de Gouvernance), ce rapport montre que l'analyse de la matérialité d'impact constitue encore un vrai défi pour les entreprises soumises.
Données objectives et consultation des parties prenantes
C'est en effet l'une des grandes nouveautés de la CSRD, qui impose aux entreprises de mesurer leurs impacts selon une double matérialité : une matérialité financière, qui quantifie les risques financiers associés aux différents risques ESG, et une matérialité d'impact, qui mesure la manière dont les activités de l'entreprise affectent l'environnement et la société. Or cette dernière "est plus susceptible d'être affectée par le manque de données et de méthodologies spécifiques" comme le rappelle l'Efrag. Les entreprises soumises à la CSRD doivent donc souvent improviser, et multiplier les stratégies d'évaluation d'impact.
L'Efrag observe que grâce à la CSRD un changement d'a
Mené auprès d'une trentaine de grandes entreprises européennes déjà avancées sur les thématiques ESG (Environnementales, Sociales et de Gouvernance), ce rapport montre que l'analyse de la matérialité d'impact constitue encore un vrai défi pour les entreprises soumises.
Données objectives et consultation des parties prenantes
C'est en effet l'une des grandes nouveautés de la CSRD, qui impose aux entreprises de mesurer leurs impacts selon une double matérialité : une matérialité financière, qui quantifie les risques financiers associés aux différents risques ESG, et une matérialité d'impact, qui mesure la manière dont les activités de l'entreprise affectent l'environnement et la société. Or cette dernière "est plus susceptible d'être affectée par le manque de données et de méthodologies spécifiques" comme le rappelle l'Efrag. Les entreprises soumises à la CSRD doivent donc souvent improviser, et multiplier les stratégies d'évaluation d'impact.
L'Efrag observe que grâce à la CSRD un changement d'a
