C’est un premier pas vers le calcul de l’empreinte biodiversité pour les valeurs moyennes. L’association LaCen, avec Middlenext, a développé un Score biodiversité qui permet aux PME et ETI de répondre à une partie des indicateurs demandés par la CSRD, mais aussi d’agir pour réduire leur impact sur la nature.
"Les entreprises ont du mal à y voir clair sur le sujet de la biodiversité, nous devons réussir à le vulgariser", lance Caroline Weber, la directrice générale de Middlenext, l’organisation regroupant les PME et ETI françaises cotées. Le reporting de la directive CSRD va en effet leur imposer d’expliquer notamment les impacts de leurs activités sur la nature et comment elles agissent pour les réduire. L’association a mis en place un groupe de travail d’une dizaine d’entreprises-pilotes pour tester un outil qui soit à la fois "pratique et peu cher" pour que les valeurs moyennes l’adoptent facilement. "Mais nous ne voulons pas non plus nous contenter de cocher des cases, il faut agir pour de vrai, donc que cela débouche sur des plans d’actions", reprend Caroline Weber.
En partenariat avec l’association LaCen des Territoires, les valeurs moyennes de Middlenext ont construit un outil numérique permettant de faire un premier pas vers la mesure de leurs impacts sur la nature. Le Score biodiversité ne cherche toutefois pas à mesurer l’empreinte globale de l’entreprise, mais se concentre sur les sols qu’elle occupe. De quoi répondre à près de 20% des indicateurs sur la biodiversité demandés par la réglementation, selon les deux partenaires.
Trois indicateurs à calculer
Concrètement pour calculer ce score, le premier indicateur à déterminer est celui de la sensibilité écologique réglementaire. Celui-ci vise à déterminer dans quel