Tout le monde veut sa taxonomie. Canada, Russie, Chine, Japon, Royaume-Uni et bien sûr l’Union européenne sont chacun à des stades plus ou moins avancés de l’élaboration d’une taxonomie pour orienter l’économie et la finance vers un monde bas carbone. Chacune marque également sa préférence sur les sujets abordés : transition au Canada, activités vertes en Europe en attendant la taxonomie sociale et les quatre autres objectifs environnementaux.
Dans un billet sur LinkedIn, Katerina Koniari, directrice de la gestion du risque chez Grant Thornton Greece, alerte sur l’importance de bien connaître tous ces différents textes. "Parce que d’autres arriveront dans le futur et vous avez besoin d’être informé et mieux préparés !", écrit-elle. Tâche très fastidieuse, mais à laquelle s’est attelée la Banque des règlements internationaux (BRI), autrement appelée la "banque centrale des banques centrales".
Dans un article de recherche intitulé "Une taxonomie des taxonomies de finance durable", elle établit une comparaison entre les différentes listes d’activités vertes. La BRI réalise une analyse critique des taxonomies existante, détectant des points faibles comme le manque de granularité ou le manque de vérification des bénéfices durables réellement atteints.
Une bonne taxonomie selon la BRILa BRI ne fait pas que comparer mais donne aussi ses propres orientations sur ce qu’une bo