Il s’agit d’un élément fondamental de l’élaboration d’une transition juste de l’économie, à la fois écologique et sociale. La Plateforme européenne sur la finance durable, l’organe de conseil de la Commission européenne, vient de rendre son ultime rapport sur la création d’une taxonomie sociale. Cette nouvelle brique du plan européen vise à déterminer en quoi les activités économiques et les investissements permettent de garantir des droits humains et sociaux. Les membres de la Plateforme ont dû revoir leur copie, suite aux nombreuses contributions obtenues lors de la consultation.
La consultation a engendré plus de 300 réponses de la part des parties prenantes européennes. "Elles nous ont appris deux choses, d’abord la majorité des réponses a dit qu’une taxonomie sociale était utile", estime Antje Schneeweiss, la rapporteure de la Plateforme pour le projet de taxonomie sociale. Cette taxonomie sociale permettra d’orienter les investisseurs sur un domaine plus difficile à aborder que les activités vertes, pour lesquelles ils peuvent se reposer sur des données scientifiques. "Avoir une définition des enjeux sociaux est important pour les investisseurs afin de comprendre les impacts des activités dans lesquelles ils investissent", confie Victor van Hoorn, le directeur exécutif d’Eurosif, qui espère que cet outil permettra d’éviter des désastres tels que l’affaire Orpea.
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