Tout repose désormais entre les mains de Bruno Le Maire. Après 18 mois de travaux, le Comité du Label ISR a remis au ministère de l’Économie et des finances la version définitive de son référentiel, pour que Bercy, propriétaire de l’estampille, la valide. Une fois signé par le ministre, le nouveau label ISR devrait entrer en vigueur quelques mois plus tard. Cette dernière version reprend celle présentée le 17 avril dernier, qui avait été mise en consultation jusqu’au 31 mai. Une soixantaine de contributions ont été recueillies, venant d’organisations professionnelles, de sociétés de gestion, ou encore d’industriels.
Les avis étaient partagés sur la refonte du label. Certains gestionnaires d’actifs craignaient que les exclusions sectorielles, principale innovation du nouveau label, ne restreignent trop l’univers d’investissement ; d’autres trouvaient les critères de sélection "best in class" trop datés. "En général, les répondants à la consultation ont dit soit que le référentiel était bien mais pourrait aller plus loin, soit au contraire qu’il fallait aller moins loin", remarque Michèle Pappalardo, présidente du comité. Elle ajoute : "mais les grandes priorités relatives à l’exigence accrue du label, au volet climat, ne sont pas contestées. C’est plutôt sur les modalités de leur prise en compte que nous avons fait des aménagements".
Pas de raison de modifier les exclusionsCe