Les banques publiques de développement veulent faire entendre leur voix dans la finance mondiale. Les près de 528 entités réparties sur les cinq continents et représentant 23 000 milliards de dollars d’actifs sous gestion se réunissent pour la quatrième année consécutive au sein du sommet Finance in common. Celui-ci ouvre ses portes cette semaine à Carthagène, en Colombie, avec une particularité cette année. Il se tient juste après le Sommet pour un nouveau pacte financier mondial du mois de juin, qui visait à réformer le système financier mondial. "Les conclusions du sommet marquent le rôle important des banques publiques de développement pour mettre de la cohérence dans les flux financiers mondiaux", explique à Novethic Essentiel Adama Mariko, le secrétaire général de Finance in Common.
Au sommet de Paris, les banques publiques nationales et multilatérales se sont ainsi engagées à "travailler en symbiose" pour mettre en œuvre dans leurs pays les Objectifs de développement durable, l’Accord de Paris et le cadre mondial de la biodiversité défini lors de la COP15. Cette meilleure coopération devrait permettre notamment de faciliter les flux financiers entre Nord et Sud, ainsi que l’accès aux financements internationaux. "Le changement de président de la Banque Mondiale a joué dans cet accord, car il a pris l’engagement que le sujet devenait du ressort du président de l’institution et que Finance in Co