"Bien mais peut mieux faire". C’est en substance l’évaluation donnée à la dizaine d’autorités de supervision financière américaines par l’ONG Ceres, à propos de leur prise en compte du risque financier lié au climat. La bonne nouvelle vient de la progression de ces agences gouvernementales sur le sujet. Du ministère des Finances, en passant par le gendarme des marchés (Securities and exchange commission, SEC) et la banque centrale fédérale (Federal reserve system, FED), mais aussi les superviseurs des cabinets d’audits (PCAOB) ou encore des crédits immobiliers (FHFA), plus de 100 actions relatives au climat ont été recensées entre juillet 2022 et juin 2023. En 2021, la même étude montrait l’inaction de ces acteurs essentiels de la finance.
Cette année, presque tous les régulateurs ont ainsi publiquement affirmé que le risque climatique était de nature systémique, hormis le PCAOB (Public company accounting oversight board), qui supervise les auditeurs des comptes des sociétés cotées. Ils sont également de plus en plus nombreux à muscler leurs effectifs et les compétences internes pour prendre en compte les effets du changement climatique.
(Source : Ceres)Mais si la prise de conscience semble bel et bien acquise, le passage à l’action demeure difficile. Quelques autorités, comme la SEC ou la FHFA, ont néanmoins intégré le risque climatique dans leurs lignes directrices de supervis