Sur le climat, les choses ont avancé et continuent à avancer très vite. Dernier exemple en date : la Banque centrale européenne vient de publier sa revue thématique sur les risques climatiques et environnementaux et leur prise en compte par les banques. Il y a un an, environ 25% des banques prenaient en compte ces enjeux de manière au moins basique. Cette année, elles sont 85%. Même si elles ne sont que 10% à les prendre en compte de manière granulaire et prospective, cela donne une idée de l’élan actuel. La BCE identifie les bonnes pratiques des banques face à l’ensemble de ces attentes, ce qui démontre qu’il est possible d’y satisfaire. Le secteur de la finance est donc en train de basculer dans la mise en œuvre des engagements climatiques.
Alors que les travaux sur le changement climatique progressent bien et entrent dans une phase opérationnelle, on constate la prise de conscience collective que le climat n’est en fait qu’une partie du sujet et que les enjeux liés à la nature méritent d’être pris en compte dans leur globalité. Au sein du NGFS, ce sont par exemple nos membres issus des économies émergentes qui se rendent compte que le changement climatique arrive plus vite qu’ils ne l’anticipaient et, surtout, qu’il est en fait précédé par d’autres impacts