La finance et la technologie sont les deux principaux facilitateurs de la durabilité. J’ai été très heureuse de voir à quelle point la finance se transformait, lorsque je travaillais chez Axa. Mais aujourd’hui on voit que le monde réel est en train de s’écrouler et que l’on atteint les limites planétaires. Nous sommes aujourd’hui dans la décennie où il faut agir. Après tout le travail fait au niveau de la finance, l’argent commence à être disponible. Il faut donc maintenant industrialiser les processus et passer à l’échelle.
Les logiciels de Dassault Systèmes sont présents dans une grande partie de notre société, car ils permettent de concevoir de manière virtuelle des voitures, des avions, des villes, etc. Si on embarque un élément de durabilité dans cet outil de conception, on peut faire beaucoup pour transformer la société.
La taxonomie européenne entrera bientôt en vigueur. Comment cela impacte-t-il Dassault Systèmes ?Je travaille sur la taxonomie européenne des activités durables avec les équipes finance de Dassault Systèmes, mais on attend encore les orientations de la Commission européenne pour le secteur du logiciel. C’est un secteur qui est souvent surpondéré dans les stratégies d’investis