L’ubérisation tire son nom de l’entreprise Uber, qui développe des applications mobiles dans le secteur du transport de personnes en VTC (voiture de transport avec chauffeur). Par extension on qualifie d’ubérisation le phénomène économique de désintermédiation, de numérisation et de facilitation administrative qui s’est développé autour de start-ups ces dernières années. Phénomène de rupture et de « disruption », l’ubérisation s’illustre dans les domaines hôteliers : AirBnb ou Booking par exemple mais aussi dans le transport de personnes : Uber, Blablacar, Drivy, etc.
L’ubérisation repose sur l’usage d’une plateforme numérique, d’une quasi-immédiateté des échanges entre le client et le prestataire, la mutualisation des ressources et la limitation des infrastructures et des démarches administratives. Pour ses détracteurs, l’ubérisation symbolise un modèle économique qui aurait des conséquences sociales négatives, en entraînant une augmentation de la précarisation des contrats de travail et une concurrence déloyale pour les acteurs économiques traditionnels (taxis, hôteliers, etc.).