Le risque de réputation est une expression qui désigne le risque financier qu'encourent des entreprises, à propos de leur image de marque qui pourrait être ternie par des scandales. Ceux-ci sont notamment liés à leurs pratiques sociales et environnementales. Mais les premiers facteurs de risques sont majoritairement liés à l’éthique et à l’intégrité de l’entreprise. Ensuite viennent les risques liés à la sécurité, puis ceux concernant les produits et services de l’entreprise.
Dans les pays développés, l’image fait partie intégrante de la valeur de l’entreprise. D’après une étude menée par le Forum économique mondial (WEF), la réputation d’une entreprise représente 25% de sa valeur. D’autre part, selon une étude mondiale, le risque de réputation est considéré comme très important par 87% des dirigeants. En effet, une réputation d’entreprise bien gérée est un atout pour son développement sur les marchés, sa valeur boursière, ainsi que sa fidélisation de clientèle et de collaborateurs. Le risque d’entreprise reste cependant difficile à évaluer, en raison du manque d'éléments objectifs permettant, d'une part de mesurer la valeur d'une marque, et d'autre part la réalité du risque de scandale encouru par une entreprise. Il demeure néanmoins suffisamment tangible pour être l’une des principales raisons incitant les entreprises à s'engager dans des démarches de RSE (Responsabilité sociétale des entreprises).
Afin de conserver une bonne réputation, les entreprises doivent se doter d’un organe de prévention des risques. Sa mission est d’identifier les risques potentiels et de les anticiper, par la mise en place de mesures de réduction des risques et de procédures dans le cas où les risques surviennent malgré les efforts de prévention.