Le « British Exit », plus connu sous son abréviation de Brexit, est le processus par lequel le Royaume-Uni a décidé de sortir de l’Union Européenne. Lors d’un référendum du 23 juin 2016, près de 52% des 72% de votants se sont prononcés pour ce choix, déclenchant ainsi l’article 50 du traité sur l’Union Européenne, une clause de retrait intégrée au Traité de Lisbonne et qui dispose que « tout État membre peut décider conformément à ses règles constitutionnelles de se retirer de l’Union ». Le Parlement britannique valida le déclenchement du Brexit le 13 mars 2017. Le 5 avril, le Parlement européen adopta une résolution précisant que la libre circulation des biens et des personnes devaient continuer de prévaloir pendant les négociations, jusqu’à la sortie effective du Royaume-Uni, processus qui prendra fin le 29 mars 2019. Le Royaume-Uni et l’Union Européenne des 27 autres pays ont conclu un accord sur une période de transition post-Brexit destinée à accompagner au mieux cette sortie, qui se réalisera effectivement le 31 décembre 2020 et permettra aux deux parties prenantes de conclure des accords commerciaux.
Les conséquences du Brexit demeurent incertaines et les évolutions sur un accord restent fluctuantes. Sur le plan politique, certaines personnalités comme l’ancien Premier ministre britannique John Major ou l’ancien PDG de Goldman Sachs Lloyd Blankfein ont appelé à un nouveau vote, ce qu’a refusé Theresa May. Sur le plan économique, le nombre d’emplois a augmenté entre novembre et décembre 2017 et le Royaume-Uni attire toujours des jeunes actifs européens, pendant que des emplois reviennent concomitamment en France et que la City pourrait perdre plusieurs milliers d’emplois au bénéfice de l’Union Européenne.