L’un des grands enjeux de cette harmonisation consiste à améliorer la fiabilité des données. Aujourd’hui, beaucoup de données sont disponibles car, depuis 2001, une partie des entreprises françaises publient un reporting RSE. Mais elles sont très diverses, la fiabilité et la comparabilité d’une entreprise à l’autre ne sont pas assurées.
La révision de la directive sur le reporting non financier (NFRD, Non-Financial Reporting Directive) devrait permettre d’améliorer cela. Cela devient d’autant plus essentiel aujourd’hui du fait des obligations européennes pesant sur les investisseurs. Ils ne peuvent contribuer au financement de la transition écologique que s’ils disposent de données fiables, leur permettant de rendre compte de la durabilité de leurs investissements.
En quoi s’agit-il d’une mesure stratégique pour l’Union européenne ?C’est fondamental ! Il y a une ambition forte, en Europe, de pousser les sujets ESG, en particulier sur la partie environnementale. On voit le leadership européen se dessiner.
La France est convaincue qu’il y a urgence à revoir le niveau d’exigence du reporting extra-financier. On incite la Commission européenne à aller le plus vite possible sur cet agenda, notamment pour qu’elle dépose une proposition législative en janvier…




