Les militants n’ont pourtant pas chômé cette année. Selon des chercheurs du forum sur la gouvernance des entreprises de l’université de droit de Harvard, le nombre de résolutions anti-ESG déposées aux assemblées générales 2024 a ainsi bondi de 66% par rapport à l’année dernière. Mais selon une note des juristes de Harvard, "la plupart des entreprises et des investisseurs institutionnels ne montrent que peu d’appétit pour abandonner leurs politiques ESG, comme l
Publié le 12 juillet 2024
Moins de 2%. C’est le soutien qu’ont récolté les nombreuses résolutions anti-ESG déposées aux assemblées générales des grandes entreprises américaines cette année. La rhétorique contre les politiques sociales ou climatiques des entreprises, portée par des groupes de réflexion proches des républicains, fait beaucoup de bruit dans les sphères politiques, mais n’emporte pas l’adhésion des investisseurs.
Beaucoup de bruit pour rien. La guerre contre le "wokisme" dans les entreprises menée par plusieurs élus républicains n’a cessé de gagner de l’ampleur ces derniers mois, avec l’adoption de lois contre l’inclusion de critères ESG dans les investissements publics dans certains pays du sud des Etats-Unis, et les menaces de procès lancées contre les alliances d’investisseurs sur le climat. Ces élus ont réussi à peser suffisamment auprès de grands acteurs, pour que ceux-ci revoient leur pratiques durables, comme ces acteurs financiers qui ont décidé de quitter l'initiative Climate Action 100+. Cette rhétorique anti-ESG s’est par ailleurs naturellement reportée dans les assemblées générales des entreprises. Des organisations ont déposé cette année encore des résolutions visant, selon leur vocabulaire, à dépolitiser les entreprises. Mais d'après les premiers bilans des AG américaines, cette rhétorique anti-ESG est encore bien loin de convaincre les investisseurs.
Les militants n’ont pourtant pas chômé cette année. Selon des chercheurs du forum sur la gouvernance des entreprises de l’université de droit de Harvard, le nombre de résolutions anti-ESG déposées aux assemblées générales 2024 a ainsi bondi de 66% par rapport à l’année dernière. Mais selon une note des juristes de Harvard, "la plupart des entreprises et des investisseurs institutionnels ne montrent que peu d’appétit pour abandonner leurs politiques ESG, comme l
Les militants n’ont pourtant pas chômé cette année. Selon des chercheurs du forum sur la gouvernance des entreprises de l’université de droit de Harvard, le nombre de résolutions anti-ESG déposées aux assemblées générales 2024 a ainsi bondi de 66% par rapport à l’année dernière. Mais selon une note des juristes de Harvard, "la plupart des entreprises et des investisseurs institutionnels ne montrent que peu d’appétit pour abandonner leurs politiques ESG, comme l
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