Les controverses s’accumulent autour d’Ericsson, l’entreprise suédoise d’équipements de télécommunications. En février, le Consortium international des journalistes d’investigation a publié une enquête, intitulée "Ericsson List", révélant des pratiques de corruption de la société dans plusieurs pays. Le Suédois avait déjà dû, en 2019, verser une amende d’un milliard de dollars à la justice américaine, pour éviter des poursuites sur des malversations. Le nouveau scandale fait cette fois réagir un actionnaire, inquiet de la dégringolade du cours de Bourse.
Mi-février, Borje Ekholm, le directeur général, a reconnu lui-même en février que l’entreprise avait pu verser de l’argent à des organisations terroristes en Irak afin de sécuriser le passage de ses marchandises. Une déclaration qui s’est traduite par une chute immédiate de 14 % de son titre.
Vote contre le managementPlusieurs actionnaires du groupe ont décidé de marquer leur désapprobation lors de l’assemblée générale qui se tient le 29 mars 2022. La société de gestion suédoise Cevian Capital, qui détient 5 % des actions d’Ericsson, mais aussi le fonds souverain norvégien ou encore l’association des petits actionnaires suédois ont ainsi annoncé qu’ils voteraient contre la résolution prévoyant la décharge de responsabilité des membres du conseil pour l’année 2021. Les sociétés de conseil en vote ISS et Glass Le