Le NGFS a été lancé au « One Planet Summit » à Paris en 2017 par 8 banques centrales et superviseurs prudentiels. La France, via la Banque de France, en assure le secrétariat. Depuis, le NGFS s’est largement agrandit à travers le monde et compte au 20 octobre 2020, 74 membres et 13 observateurs. Ce réseau veut proposer une réponse mondiale à l’atteinte des objectifs de l’Accord de Paris par la mobilisation du système financier. Les banques centrales et superviseurs prudentiels engagés à contribuer de façon active aux objectifs et travaux du NGFS sont éligibles.
Offrir un cadrage pour le secteur financier
L’objectif principal du NGFS est de modifier le cadre dans lequel opère le secteur financier en favorisant une meilleure gestion des risques climatiques et en aidant à rediriger les flux de capitaux privés vers des investissements verts. Ce double objectif se met en place par différentes stratégies comme la définition et la promotion des meilleures pratiques de l’investissement vert, le développement des meilleures pratiques au sein des membres du NGFS ou encore la réalisation de travaux d’analyses sur la finance verte telle qu’elle est pratiquée dans le monde. Cette étude détaille le fonctionnement de cette structure et liste notamment les 5 principaux groupes de travail.
En pratique
En 2019, le NGFS a publié son premier rapport « Appel à l’action » avec un total de 6 recommandations, 4 pour les banques centrales et 2 pour les autorités politiques. Cette étude liste ces recommandations et revient sur les principaux rapports publiés depuis.