Publié le 4 septembre 2023

1. Les notions essentielles pour maitriser le sujet

  • Biodiversité

Le terme biodiversité a été obtenu par la contraction des mots biologie et diversité. Elle désigne la diversité des organismes vivants (faune, flore, bactéries, etc.) et des écosystèmes présents sur Terre. Elle est habituellement subdivisée en trois niveaux :

– La diversité génétique, qui correspond à la diversité des gènes au sein d’une espèce

– La diversité spécifique, qui correspond à la diversité des espèces

– La diversité écosystémique, qui correspond à la diversité des écosystèmes présents sur Terre

Depuis le Sommet de la Terre de 1992 à Rio, la préservation de la biodiversité est devenue un enjeu planétaire, c’est même l’un des axes majeurs du développement durable car elle est essentielle aux sociétés humaines. La convention sur la diversité biologique (CDB) engage ses signataires à protéger et à restaurer la biodiversité. A l’image des COP pour le climat, les Nations unies organisent tous les deux ans des Conférences des Parties sur la biodiversité.

Durant les dernières décennies, une érosion de la biodiversité a pu être observée. La majorité des biologistes estiment qu’une extinction de masse est en train de se produire : un cinquième de toutes les espèces vivantes pourrait disparaître dans les 30 ans à venir.

  • Empreinte biodiversité des entreprises

L’empreinte biodiversité des entreprises permet d’évaluer l’impact qu’ont les sociétés sur l’environnement et les écosystèmes. Indispensable à la protection de l’environnement, elle est cependant diffuse et assez difficile à mesurer. Contrairement à l’empreinte carbone qui s’exprime en tonnage de CO2, il n’existe pas d’indicateur agrégé universel pour mesurer l’empreinte biodiversité. Cela étant, le 12 mai 2020, CDC Biodiversité et le Club B4B+ ont lancé le Global Biodiversity Score, un outil de mesures de l’empreinte biodiversité des entreprises et des institutions financières.

Afin d’inciter les entreprises à agir en faveur de la préservation des espèces, la plate-forme nationale d’action globale pour la RSE a dressé en 2020 un état des lieux assorti de dix recommandations : les sociétés sont notamment invitées à intégrer l’empreinte biodiversité dans leur déclaration de performance extra-financière, le reporting constituant un premier pas vers la mise en place de véritables stratégies d’entreprises en faveur de la protection des espèces.

2. Le décryptage de notre experte pour tout comprendre

3. L’étude Novethic pour aller plus loin

Fonds verts européens : quelle stratégie de protection de la biodiversité ?

Alors que le changement climatique est déjà au cœur de l’action des fonds d’investissement engagés pour l’environnement, le thème de la biodiversité émerge à peine. Pour répondre à cette problématique, certains fonds pratiquent des politiques d’exclusions environnementales – liste des industries dans lesquelles ils n’investissent pas étant donné leur impact sur la biodiversité.

En s’appuyant sur sa base de données Market Data, Novethic a mené en 2021 une analyse approfondie des 429 fonds verts européens et en a identifié une centaine a recours à ce type d’exclusions pour un encours total de 85 Mds€. Tour d’horizon des tendances d’exclusion pour ces secteurs controversés.

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