99,94 %, c’est précisément le niveau de consensus scientifique autour du changement climatique lié à l’activité humaine, selon une nouvelle étude publiée cette semaine par le Dr Powell. Celle-ci se base sur cinq enquêtes réalisées sur la littérature scientifique entre 1991 et 2015 et sur plus de 50 000 articles.
On passe donc au-dessus des 97 % régulièrement cités ces dernières années. En 2016 encore, des chercheurs de Mason 4C avaient ainsi publié un document de synthèse dans lequel leur meilleure estimation du consensus scientifique sur le changement climatique d’origine anthropique atteignait ce taux.
Un effet levier
La légère différence entre ces deux pourcentages déjà très élevés est-elle significative ? Oui, rétorque le Dr Powell. "Plus le public croit que le consensus est grand, plus il soutient l’action contre le réchauffement climatique dont l’humanité a tellement besoin et s’en préoccupe" explique-t-il.
Le cinquième et dernier rapport d’évaluation du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) publié en 2014, concluait quant à lui, avec un taux de certitude de 95 %, que "l’influence humaine sur le système climatique est évidente en raison des concentrations croissantes de gaz à effet de serre dans l’atmosphère (et) du réchauffement observé et d’une meilleure compréhension du système climatique."
"Les preuves de l’influence des activités humaines se sont accumulées depuis la publication du quatrième rapport du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat. Il est extrêmement probable que l’influence des activités humaines est la principale cause du réchauffement observé depuis le milieu du XXe siècle", note le groupe d’experts.
Concepcion Alvarez @conce1