Thani bin Ahmed Al Zeyoudi, le ministre émirati du commerce extérieur qui l’a inauguré, a précisé que "le commerce était indispensable à la lutte contre le changement climatique et que seul le secteur privé pouvait proposer des solutions techniques qui aient un véritable impact à long terme." Pour lui, "les régulateurs et les politiques peuvent poser le cadre mais seules les entreprises peuvent amener des solutions pouvant être développées par les marchés." Le Forum du commerce durable doit donc "être une étape décisive dans la construction d’un commerce mondial plus propre, plus intelligent et plus rapide qui va, in fine, nous amener vers l’Accord de Paris."
Une consécration du techno-solutionnisme
Si lors de la COP21 à Paris dont les participants devaient ensemble faire le bilan, la présence des entreprises était un élément fort de leur engagement dans la lutte contre le changement climatique, celles qui participent à la COP28 misent plutôt sur leurs propres solutions. Parmi la vingtaine de sponsors qui financent l’évènement, un seul, Iberdrola, a fait certifier ses engagements de réduction d’émissions de gaz à effet de serre par l’initiative Science Based Target, le référentiel qui fait consensus.
The major global #decarbonization levers are known:
– Renewables
– Electrification
– Energy Efficiency… solve almost 60% of the problem getting global warming under control.#SiemensXcelerator helps you to accelerate the #EnergyTransition!#COP28 #TransformTheEveryday pic.twitter.com/VkiOwnjRwc
— Siemens Infrastructure (@SiemensInfra) December 7, 2023
Lobbying agro-industriel massif
As this year’s climate summit gets underway in Dubai, powerful food and farming companies are well positioned to ensure their interests are protected.
Dive into these connections in our interactive map of big agriculture’s influence https://t.co/iqZmtPL6xj
— DeSmog (@DeSmog) December 9, 2023