Axa, Aviva, Scor… les investissements fossiles des assureurs sous surveillance pendant les AG

L’assemblée générale d’Axa a été secouée par quelques heurts cette année. Des manifestants du mouvement ANV COP21 se trouvaient devant l’entrée de la salle Pleyel, à Paris où se tenait l’AG, demandant à l’assureur d’arrêter de soutenir les énergies fossiles. Dans la salle, les dirigeants du groupe ont aussi fait face à de légers remous, notamment quand Antoine Gosset-Grainville, le président du conseil d’administration a présenté en introduction les engagements climatiques du groupe. Plusieurs ONG ont en effet décidé d’alerter cette année, en amont des AG, sur le modèle des sociétés d’assurances qu’elles jugent encore trop impliqué dans les énergies fossiles.

Malgré le retour en arrière politique sur certaine réglementations environnementales, tant aux Etats-Unis qu’en Europe, Antoine Gosset-Grainville assure pourtant qu’Axa "a décidé de conserver sans aucune réserve et même d’accélérer sa stratégie climatique". Mais celle-ci, qui contrairement à celle d'Engie n'a pas été soumise au vote des actionnaires, ne convainc pas les militants. Un étudiant, pendant la séance de questions-réponses, a ainsi demandé aux dirigeants du groupe pourquoi ils ne s’engageaient pas à ne plus assurer les projets d’expansion pétrolière et gazière, en rappelant qu’il s’agissait souvent d’une condition pour attirer les jeunes talents.
Sortie du GNL "une fois la transition terminée"
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