La souveraineté protéinique est un concept évoqué en septembre 2019 par Emmanuel Macron, qui dénonçait alors la dépendance de la France et de l’Europe vis-à-vis des importations de protéines végétales. En effet la dépendance de la France aux protéines végétales importées est de 45 %, et de 70 % en moyenne pour l’UE. Cette dépendance concerne notamment l’importation de soja brésilien, dont la culture est responsable d’une part importante de la déforestation en Amazonie. La souveraineté passerait par une amélioration des pratiques agricoles et une politique européenne pour la production de soja, de colza ou de lentilles. Un tel projet pose cependant des problèmes de nature écologique : selon Greenpeace, « si la France voulait produire elle-même le soja qu’elle importe, il faudrait qu’elle multiplie par huit les surfaces agricoles dédiées ». Soit l’équivalent de trois départements entiers d’après l’ONG écologiste.