Un énergéticien attaque ses anciens dirigeants pour avoir investi dans une centrale à charbon
Publié le 13 mars 2024
La direction du groupe Enea, l'un des trois plus grands producteurs d'électricité de Pologne, entame une action en justice contre ses anciens dirigeants. L'objet du litige ? Avoir investi, à la fin des années 2010, dans une centrale de production d'électricité au charbon. Une centrale, finalement jamais finalisée, qui a fait perdre près de 150 millions d'euros à l'entreprise.
Les dirigeants actuels considèrent que le fait d'avoir investi dans une telle infrastructure, à l'heure du réchauffement climatique et de la concurrence des énergies renouvelables, était une erreur stratégique et financière. La plainte a été déposée en février, après avoir été approuvée à 87% par les actionnaires du groupe.
Le risque d'investir dans une centrale à charbon
Les dirigeants actuels d'Enea réclament aujourd'hui des dommages et intérêts aux anciens cadres de l'entreprise, ainsi qu'à ses assureurs, au titre de la responsabilité civile des administrateurs et dirigeants. "Cette affaire est une première notable et souligne la responsabilité potentielle des administrateurs dans les investissements en cours dans les combustibles fossiles dans un paysage économique, politique et réglementaire en évolution rapide" commente Marcin Stoczkiewicz, avocat de ClientEarth, organisation environnementale qui avait déjà attaqué l'entreprise en justice en 2018.
L'histoire commence à la fin des années 2000. Energa, une entreprise polonaise de l'énergie, met au po
Les dirigeants actuels considèrent que le fait d'avoir investi dans une telle infrastructure, à l'heure du réchauffement climatique et de la concurrence des énergies renouvelables, était une erreur stratégique et financière. La plainte a été déposée en février, après avoir été approuvée à 87% par les actionnaires du groupe.
Le risque d'investir dans une centrale à charbon
Les dirigeants actuels d'Enea réclament aujourd'hui des dommages et intérêts aux anciens cadres de l'entreprise, ainsi qu'à ses assureurs, au titre de la responsabilité civile des administrateurs et dirigeants. "Cette affaire est une première notable et souligne la responsabilité potentielle des administrateurs dans les investissements en cours dans les combustibles fossiles dans un paysage économique, politique et réglementaire en évolution rapide" commente Marcin Stoczkiewicz, avocat de ClientEarth, organisation environnementale qui avait déjà attaqué l'entreprise en justice en 2018.
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