Un de plus. Après DWS ou encore BNY Mellon, c’est au tour de Goldman Sachs de se faire rappeler à l’ordre par le régulateur américain sur ses pratiques en matière d’investissements environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG). La banque a accepté de payer une amende de 4 millions de dollars à la Securities and exchange commission (SEC), qui l’accuse d’avoir mal informé ses clients sur les fonds ESG. L’affaire illustre une nouvelle fois la volonté des régulateurs d’étendre leur contrôle aux allégations de durabilité et de regarder sous le capot des fonds qui se prétendent durables.
Selon la SEC, Goldman Sachs semble avoir fait les choses à l’envers. La banque américaine n’aurait ainsi adopté une politique d’analyse ESG qu’après avoir lancé les fonds d’investissements qui s’en revendiquaient. Elle aurait de même d’abord sélectionné les valeurs incluses dans ses fonds et rempli ensuite les questionnaires ESG sur ces entreprises.
Sur LinkedIn, les posts des observateurs de la finance durable sur le sujet se sont enchaînés. Avec en général un constat partagé selon lequel il devient de plus en plus important que les sociétés de gestion soient réellement transparentes sur ce qu’elles incluent dans leurs politiques d’investissement durable.
Pour Kathy Fields Povoas, consultante, l’affaire peut se résumer à une question de conformité. "Avoir des politiques d