C’est une innovation surprenante mise au point par la filiale britannique du courtier en assurance Marsh. En partenariat avec l’assureur Volante, le courtier propose une police d’assurance pour couvrir le risque posé par l’activisme actionnarial. Un service que Marsh UK compte proposer aux entreprises cotées au Royaume-Uni qui veulent trouver une solution facile aux campagnes d’activisme actionnarial, sans s’attaquer au fond du problème.
Une nouvelle qui a déclenché une pluie de sarcasmes sur les réseaux sociaux. "Bienvenue à la première Shareholder activist protection insurance (SAPI, assurance de protection contre l’activisme actionnarial)", ironise Amy Clarke, cofondatrice et chief impact officer de Tribe, une société de gestion de fortune à impact, dans un billet LinkedIn. Elle s’étonne de l’initiative et, surtout, du coût inutile d’une telle police.
Marsh UK, dans la présentation de son nouveau produit, fait remarquer à ses futurs clients que l’activisme actionnarial ne cesse d’augmenter au Royaume-Uni. C’est le cas aussi en France, avec des assemblées générales mouvementées. Chez BNP Paribas, une jeune militante écologiste avait acheté des actions pour questionner le conseil d’administration sur sa politique vis-à-vis du pétrolier TotalEnergies. Chez ce même TotalEnergies, des activistes ont tout simplement empêché les actionnaires d’accéder à la salle Pleyel où de