De plus en plus d’investisseurs nous demandent de les aider à intégrer des critères ESG dans leur politique de vote. Pendant longtemps, les investisseurs ont attendu que des résolutions externes ESG soient déposées. Chez Proxinvest, nous leur disons qu’ils peuvent aussi être proactifs via l'exercice du droit de vote. Ils ont du pouvoir, mais certains ne l’utilisent pas assez. En France, nous avons parfois tendance à attendre que la loi règle les problèmes, comme cela a été le cas sur la question de la féminisation des conseils d’administration, alors que des progrès auraient pu être obtenus spontanément par l'engagement actionnarial des investisseurs, et bien plus tôt si plus d'investisseurs avaient osé reprendre les recommandations de notre politique de vote.
Il faut accepter d’utiliser le vote négatif et, idéalement, l’accompagner par un dialogue actionnarial pour démontrer que la démarche est constructive. Si beaucoup d’investisseurs disent la même chose, l’entreprise finit naturellement par écouter. Cette année, j’attends avec impatience toutes les résolutions climat, qui vont sans doute susciter de l’émulation.
Le climat va-t-il trouver sa place dans assemblées générales 2021, malgré la crise sanitaire ?
Oui, nous attendons cette année plu