Définition de l’obsolescence programmée
L’obsolescence programmée est l’ensemble des techniques destinées à réduire la durée de vie ou d’utilisation d’un produit pour en favoriser l’achat de nouveaux.
Autrement dit, cela signifie que certains produits sont conçus pour devenir inutilisables, démodés ou inefficaces après une certaine période.
L’obsolescence programmée touche plusieurs secteurs, notamment l’électroménager, l’électronique, la mode ou l’automobile.
L’obsolescence programmée est définie par la loi française comme « l’ensemble des techniques par lesquelles un metteur sur le marché visé, notamment par la conception du produit, à raccourcir délibérément la durée de vie ou d’utilisation potentielle de ce produit afin d’en augmenter le taux de remplacement ».
Quels sont les différents types d’obsolescence programmée ?
Il existe plusieurs types d’obsolescence programmée :
- L’obsolescence psychologique. Il désigne l’obsolescence par effet de mode : le consommateur remplace le produit passé de mode ou ne répondant plus à ses demandes d’innovation (design, fonctionnalités …).
- L’obsolescence fonctionnelle. Le produit arrête de fonctionner ou ne peut plus remplir sa fonction première du fait d’un défaut technique.
- L’obsolescence indirecte. Le produit n’est plus utilisable à cause d’un produit associé qui ne fonctionne plus et qui n’est ni réparable ni remplaçable. Exemple : un chargeur de téléphone plus commercialisé.
- L’obsolescence de service après-vente. Il s’agit d’un produit qui ne peut pas être réparé par le fabricant, car il n’y a pas de service après-vente à cet effet, et qui coûterait plus cher à faire réparer qu’à renouveler.
Les enjeux de l’obsolescence programmée
Les enjeux qui sont liés à l’obsolescence programmée sont majoritairement liés à des questions de protection de l’environnement. En effet, la production de produits avec obsolescence programmée engendre des pollutions et des coûts importants qui ne sont nécessaires que pour la pérennité des entreprises qui les produisent. Mais cela a également des implications sociales, en termes d’emplois dans les réseaux de réparations par exemple ou d’inégalités sociales.
En France, la loi oblige l’indication d’un indice de réparabilité pour certains produits afin de sensibiliser les consommateurs à l’obsolescence programmée.